mercredi 23 janvier 2008

7° et dernière ETAPE

VENDREDI 18 AOUT :
Quatre heure du mat, le réveil est difficile. Le genou et la cheville droite sont complètement bloqués. L’algipan est de sorti. Je décide de supprimer le dernier col prévu et prends un itinéraire plus roulant. Cinquante kilomètres après, je quitte la nationale à Collioure. L’à se dévoile à mes yeux un paysage de carte postale : la Méditerranée dans toute sa splendeur. L’émotion est si forte que quelques larmes envahissent le fond de mes lunettes. Je m’arrête ébahi et me dis << ça y est ! j’y suis, j’y suis arrivé. >> Enfin…pas encore. Je longe la cote et ses corniches. Le bonheur et la beauté des cites me font oublier mes problèmes physiques et les difficultés de la route. Je croise les pompiers, appelés pour un feu aperçu non loin de là. CERBERE, il est midi. Photo devant le panneau, je me rends à la gare acheter mon billet de retour, je téléphone à la maison et je partage ma joie avec Elorri lui indiquant aussi mon heure d’arrivée le soir même à Bayonne. Puis, je fille à la plage me baigner et me doucher. Changé et propre, de retour a la gare, je me restaure et prépare mon compagnon a deux roues pour notre départ vers le Pays-Basque. A 16 h 50 je prends le train et arrive 7h plus tard à Bayonne ou m’attendent Elorri et Brigitte. Je descends du train ému et fier de ma réussite, content de renter à la maison.

Après ces sept jours, je n’oublierai pas les rencontres faites au sommets des cols, la gentillesse des personnes aux arrêt du soir, les deux ermites du train parti faire leurs achats à Port-Bou sans billets et les émotions du sommet du Tourmalet et de Collioure ou je n’ai pu laisser échapper quelques larmes dans mes lunettes.

En conclusion se fut dur mais SUPER…….

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